Bonjour !
Je ne résiste pas au plaisir de t’offrir ce joli texte que je viens de retrouver.
J’ai fait un petit montage avec une image trouvée sur : http://bollywoodmarie.e-monsite.com/pages/fond-d-ecran.html
Passe une belle journée !
Et le texte entier :
(C’est un texte de Max Heindel que j’avais dit pour l’incinération de plusieurs membres de ma famille.)
Il n’y a pas de mort. Les étoiles ne s’inclinent sur l’horizon
Que pour se lever sur un autre rivage,
Et dans les cieux auréolés,
Elles scintillent pour toujours.
Il n’y a pas de mort. Les feuilles de la forêt ne tombent
Que pour animer l’air invisible;
Les rocs ne se désagrègent
Que pour nourrir les mousses qu’ils portent.
Il n’y a pas de mort. La poussière que nous foulons aux pieds
Se transformera sous les ondées d’été
En grain doré, en fruit sucré,
En fleurs irisées des teintes de l’arc-en-ciel.
Il n’y a pas de mort. Les feuilles ont beau tomber
Les fleurs se faner et disparaître,
Elles attendent simplement que passe l’hiver glacé
Pour sentir à nouveau l’haleine embaumée de mai.
Il n’y a pas de mort. Et bien que nous pleurions
Les formes belles et familières
Des êtres tendrement aimés
Arrachés à nos bras démunis,
Bien que le coeur brisé, sous des vêtements de deuil,
Nous ayons conduit silencieusement
Leurs cendres froides dans le lieu du Repos
En nous répétant: « Ils sont morts! »
Non! Ils ne sont pas morts. Ils n’ont fait que passer
Par-delà les brumes d’ici-bas qui nous aveuglent
Vers une vie nouvelle, plus riche de possibilités,
Dans des sphères plus sereines.
Ils ont abandonné leur vêtement d’argile
Pour revêtir une parure radieuse.
Ils ne sont pas partis dans des lointains perdus.
Ils ne sont pas « perdus. » Ils ne sont pas « partis. »
Bien qu’invisibles à nos yeux mortels,
Ils sont toujours ici. Toujours ils nous chérissent,
Nous, leurs aimés qu’ils ont quittés.
Ils ne nous oublieront jamais.
Sur nos fronts enfiévrés nous sentons par instant
Leur frôlement très doux, tout comme une caresse,
Notre esprit les perçoit, notre coeur
Est reconforté et retrouve son calme.
Toujours présents, bien qu’invisibles,
Les esprits immortels de nos aimés demeurent
Car l’Univers de Dieu est Vie.
Il n’y a pas de mort.
Max Heindel (1865 – 1919)